Patrimoine

ATTENTION : Certains lieux mentionnés sont privés (non destinés à être visités)

Eglise Saint-Jacques-Le-Majeur / Effigie Sainte Thorette

Saint-Jacques-Le-Majeur (mort en 44), frère aîné de Saint Jean, fait partie avec Saint-Pierre et Saint André des tout premiers disciples du Christ. Patron de l’Espagne, il est surtout célèbre comme protecteur des pèlerins. Son tombeau, situé en Galice, est l’objet d’un culte véritablement européen.

Villefranche est une fondation du sire de Bourbon Archambaud V et de sa femme Agnès en 1135-1146. La paroisse de Villefranche relevait autrefois du diocèse de Bourges et de l’abbaye bénédictine de Saint-Menoux.
L’église Saint-Jacques remonte à l’origine à l’époque romane mais subit les péripéties de l’histoire et fut plusieurs fois remaniée. L’abside et les absidioles pourraient avoir été mises en chantier après 1136-1140 et terminées après 1146. Les deux nefs d’égale hauteur furent sans doute édifiées après 1200, peut-être à la place de constructions plus anciennes. Les piles séparant la nef du bas-côté sud datent du XIIIe siècle, la chapelle Nord du XVe siècle, et la façade ouest du XVIe siècle. Elle fut édifiée à sa place actuelle après la bataille de Cognat (épisode local des Guerres de Religion en 1568), les deux travées occidentales de la nef ayant été détruites. Le clocher fut également réédifié au XVIe siècle, sans doute en raison de la destruction de l’ancien clocher roman situé à la croisée du transept, dont on perçoit encore le trou de corde. L’ensemble fut restauré en 1910-1911 par l’architecte Mitton. L’église est inscrite sur l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 17 Mai 1933.

L’église de Villefranche se compose d’une nef centrale de deux travées flanquées d’un collatéral de même hauteur au Sud et d’une chapelle au Nord, d’un transept sur lequel ouvrent une abside et deux absidioles en hémicycle. Les grès qui composent les parements des murs sont de diverses couleurs allant du jaune clair au rouge foncé. Une vaste toiture de petites tuiles plates couvre l’ensemble alors que le clocher, s’élevant sur le croisillon nord du transept, a reçu une couverture en bardeaux de châtaignier.

Une effigie de Saint-Jacques pèlerin est installée dans une niche creusée dans un contrefort situé à droite de la porte principale. Coiffé d’un large chapeau portant la traditionnelle coquille, il est armé de son bourdon. Cette oeuvre sculptée sur pierre date du XVIe siècle. Peut-être fut elle créée au moment où la façade fut réédifiée après la destruction des deux premières travées de la nef. On peut aussi admirer une très belle rosace sur la façade Sud. A l’intérieur, on remarque aussi d’intéressantes peintures murales dues à l’atelier Zanini en 1841, représentant les Quatre Évangélistes et l’Ascension, dans la tradition du XVIIIe siècle, ainsi qu’une émouvante Pietà en pierre polychrome du XVIe siècle.

Sainte Thorette est la patrone de Villefranche : petite bergère qui vivait au XIe siècle, elle accomplit plusieurs miracles et une source, où venaient se désaltérer les pèlerins, conserve son souvenir à Montcenoux, sur le territoire de la paroisse. Une effigie en cire (restaurée au musée Grévin en 2000 ), conservée dans une châsse en bronze et verre située dans l’absidiole Nord de l’église la représente en gisante.
En 1946, au fond du vallon de Montcenoux, un oratoire a été élevé en remerciement de la protection de Thorette.

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Eglise Saint-Pierre de Jonzais


(source photos : allier-hotels-restaurants.com)

Située à environ 2,5 km à l’ouest du bourg de Villefranche, sur la route de Deneuille-les-Mines, l’église est construite (vers l’an mille) sur une  butte près d’un bois à l’abri des crues de la rivière Oeil toute proche.  On peut imaginer que nos ancêtres avaient appelé Jonzais un lieu ou poussaient si bien les joncs. Sous la dépendance des moines de Montcenoux l’église de Jonzais est au coeur de la paroisse et sa cloche (vendue plus tard à l’église de Doyet) avertit les paroisses voisines du passage des brigands ou de l’incursion d’envahisseurs. Édifiée sous le style roman, les murs latéraux ont étés percés pour laisser entrer plus de lumière à l’époque gothique. Elle est depuis longtemps transformée en grange, mais conserve sa nef voûtée en berceau et ne possède plus de clocher. Elle n’est pas classée par les monuments historiques ce qui peut expliquer son état de délabrement.

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Château de Neuville

Le château comprend une chapelle qui était autrefois église paroissiale avant de devenir propriété privée suite à la construction du château en 1852-1857. La chapelle est un petit édifice à nef unique terminé par une abside en hémicycle. Sur le côté nord ont été ajoutées une chapelle sépulcrale de plan rectangulaire, et une sacristie de plan circulaire. L’intérieur a été entièrement peint au 19e siècle. A l’extérieur, la façade ouest a été édifiée à l’imitation des façades romanes. La porte, surmontée d’un arc en plein cintre souligné de moulures, est encadrée par deux colonnes lisses surmontées de chapiteaux. Le clocher est formé d’un tambour à deux niveaux, hexagonal, surmonté d’une flèche.

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Abbaye de Montcenoux

La paroisse de Montcenoux est remise à Villefranche en 1687. Le chapitre subsiste jusqu’en 1748, mais dès 1778, la collégiale n’est plus qu’une ruine transformée en grange. En 1792, le tribunal du district en fait enlever le mobilier. L’église est finalement vendue comme bien national . Les vestiges montrent encore quelques détails architecturaux du XI ème siècle : mordillons à têtes humaines, moulures géométriques, contreforts, fenêtres étroites. (source texte et photos : allier-hotels-restaurants.com)

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Château de la Porte

 

Du XVII ème siècle. Le pan de muraille en pierres rouges à côté du portail d’entrée et la petite tour à l’intérieur sont les derniers vestiges des fortifications qui entouraient jadis le bourg. Le château lui-même est de la fin du XVII ème et abrite la bibliothèque municipale, des salons de réception et des salles mises à la disposition des associations locales. Une tour cylindrique, un tout petit pan de mur, c’est tout ce qui reste de visible des anciennes fortifications de Villefranche. Ces fortifications sont fort anciennes, elles existaient déjà au XII ème siècle.
(source texte et photos : allier-hotels-restaurants.com)

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Propriété de Saint Moeurs

Vaste ferme édifiée au XVII ème siècle sur l’emplacement d’une construction médiévale. Cet édifice se compose de quatre grands corps de bâtiments entourant une cour carrée que prolongent au sud deux ailes de communs délimitant une avant-cour ouverte. Le bâtiment fermant la cour côté sud présente un pavillon d’entrée et des tours latérales.
(source texte : allier-hotels-restaurants.com)

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Château de Féline

C’est Archambaud VI de Bourbon et son épouse Agnès qui établirent en 1138 la charte de franchise autorisant la création, aux portes du chapitre de Montcenoux, d’une ville franche protégée par le seigneur de Bourbon et où les chanoines renonçaient à exercer leurs droits seigneuriaux. La charte accordait à une communauté d’habitants un ensemble de libertés et de garanties favorisant ainsi la mise en place d’un régime commercial sans entraves, créant un lieu de rencontres et de transactions permanentes entre les marchands bourbonnais et ceux des seigneuries voisines, et ce en substituant le principe de liberté à l’assujettissement seigneurial du droit commun.
(source texte et photos : allier-hotels-restaurants.com)